Mian Mian a des ambitions littéraires, et elles auraient tendance à être plus fondées que celles de sa rivale (et, paraît-il, plagiaire), Zhou Weihui, elles semblent plus à sa portée. Cependant, qu’on ne s’y trompe pas. Ce n’est pas par le style narratif qu’elle tient son lectorat occidental. Ce n’est pas par la tête ou par les sentiments. C’est par le cul. C’est par cette sexualité malsaine que l’Occident semble attendre éternellement de l’Asie.