C'est avec un brin d’appréhension qu'on allait voir le dernier Star Wars, compte-tenu du désastreux épisode précédent, un épisode VII à placer dans la même corbeille que le I, celle des ratés de la saga. Ou plutôt, on s’y rendait avec indifférence, sans enthousiasme ni illusion, avec tout juste une garantie que, si le scénario n’était pas au rendez-vous, le spectacle visuel y serait, lui, et qu’on ne s’y ennuierait pas. C’est donc presque avec apathie que l’on a regardé une nouvelle fois ces lettres jaunes se déplacer sur un fond étoilé, et ces vaisseaux apparaître dans le bruit et dans la fureur. Puis tout à coup, dans une scène qui commençait là où le film précédent s'était achevé, Luke jeta négligemment son sabre-laser par-dessus son épaule. Et là, tout bascula.