Balzac rules !
Toute la littérature, et bien plus encore. Maupassant, Inoue, Paasilinna, Jaworski, Gary Gygax, Dragon Ball et les Playmobil : même combat !
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Nombre total de commentaires : 57
Source : LEGO Vs. PLAYMOBIL - 16 De codotusylv -
Il y a bien un postulat dans cet article, lequel peut bien entendu être contesté, mais ce n'est pas celui dont tu parles. Le postulat, c'est que chez Lego, à la base, c'est l'activité de construction qui prime. Tu peux l'utiliser pour raconter et vivre des histoires, comme pour Playmobil, mais c'est quelque chose qui est arrivé après, faisant du jeu quelque chose d'un peu bâtard (ou de plus complet, comme tu dis).
Lego, à l'origine, c'était assez abstrait. Ca permettait de faire des choses, genre des voitures, mais il n'y avait pas ou très peu de personnages. L'imagination pouvait s'exercer sur l'activité de construction, mais il ne s'agissait pas encore d'inventer des histoires, alors que celles-ci sont au coeur même de Playmobil ("Playmobil, en avant les histoires"...). L'apparition de petits personnages mobiles Legoland, puis l'importation dans le jeu de tout plein d'univers imaginaires (Harry Potter, Star Wars, tout ça...), c'est quelque chose qui est apparu dans les années 80, puis qui s'est accéléré dans les années 90, justement sur l'exemple de Playmobil, qui a fait son apparition en 1974. Lego ne faisait pas ça au début, alors que pour Playmobil c'est le principe même.Et ça reste imparfait. Certes, maintenant, tu peux raconter des histoires avec Lego. Mais ça se casse au moindre choc, tu peux moins faire de pirouettes ou de prouesses qu'avec les Playmobils, lesquels sont tout de même d'une robustesse exemplaire, et bien allemande.
Lego, c'est comme si tu récupérais ta bagnole en kit avant de pouvoir traverser la France jusqu'à Palavas les Flots. Bien sûr, il y a toujours des férus de mécanique qui vont adorer bricoler tout seul leur bagnole, mais ce qui intéresse la plupart des gens, c'est tout de même de la récupérer clé en main pour tout de suite aller boire l'apéro chez pépé.
Source : LEGO Vs. PLAYMOBIL - 17 De liskk 2280 -
Finalement ton argumentation tient seulement sur le fait que tu pretends qu'avec Lego, à la suite d'une construction, il n'y a pas la possibilité de se raconter ou d'imaginer une histoire... Ce postulat est totalement faux... En quoi apres avoir construit une base ou un vaisseau, un chateau, une voiture, un avion, une ville ( comme ds playmobil il y avait des animaux, des épées, des outils, chevalier noir vs chevalier gentil etc.... d'ailleurs inventé par Lego puisque plus vieux), on ne peut inventer d'histoires et jouer avec ses propres creations? Moi j'inventais des histoires avec mes Lego... Si toi tu ne t'inventais pas d'histoire avec Lego, c'est que justement tu ne faisais pas l'effort d'en inventer (car peut etre trop exigent.. contrairement au Playmobil ou on te mâche le travail), donc les arguments que tu étayes pour Playmobil valent encore plus pour Lego avec pour le dernier cite le choix de la forme (par exemple j'avais inventé une arme, une sorte de tronçonneuse mais avec une hélice, à partir de ça, celui qui portait l'arme devait dans le noir retrouver les autres qui se cachaient et les identifier par les cris qu'ils poussaient à la suite d'un contact avec mon arme..). Lego est carrément plus complet.
Source : MICHEL HOUELLEBECQ - H.P. Lovecraft, Contre le Monde, Contre la Vie - 18 De Jérôme -
Très bon article. Je crois avoir lu tout Lovecraft (beaucoup moins Houellebecq) et, dans la liste proposée ci-dessus par Codotusylv à l'adresse d'Etienne, je veux ajouter "The Colour Out Of Space" (que Lovecraft tenait lui-même pour sa meilleure nouvelle) et "The Dunwich Horror". Perso, je commencerais vraiment la lecture par "Call Of Cthulhu", dont la structure narrative très élaborée permet de conserver le mystère entier jusque dans les dernières pages (alors que dans "Whisperer In The Darkness" ou "Thing On The Threshold", on sent un peu beaucoup venir la chute).
Etienne, si tu lis l'anglais, lis Lovecraft en VO. Je crois que c'est le meilleur auteur en prose américaine du XXè siècle, avec Steinbeck et Hemingway. En prose vraiment typiquement américaine, j'entends. La description du paysage autour de Dunwich dans les premières pages de "Dunwich Horror", et celle des alentours de la maison de Gardner dans "Colour" (tout au long de la nouvelle) sont une pure merveille !
Source : LEGO Vs. PLAYMOBIL - 19 De codotusylv -
Les playmobils sont orphelins: mag.livenet.fr/post/les-p...
Je l'apprends un peu tard, mais bon.
Source : MICHEL HOUELLEBECQ - H.P. Lovecraft, Contre le Monde, Contre la Vie - 20 De codotusylv -
Complètement, cet essai, "Epouvante et Surnaturel en Littérature", est très bon. J'avais lu un article qui disait qu'il n'était pas très intéressant, Lovecraft y distribuant bons points ou mauvais points aux auteurs fantastiques, en fonction de leur proximité avec sa propre littérature.
Cette observation était très juste, je la reprends d'ailleurs dans mon texte au-dessus. Mais je n'en tire pas la même conclusion.
En donnant cet avis très personnel sur la littérature fantastique, en disant plus ou moins que son oeuvre en est l'aboutissement, il expose justement avec beaucoup de clarté ses présupposés littéraires, il donne des clés de compréhension à son oeuvre.
Quand on a accroché à Lovecraft, ou plutôt quand on n'a jamais accroché, il faut lire "Epouvante et Surnaturel en Littérature".
Source : MICHEL HOUELLEBECQ - H.P. Lovecraft, Contre le Monde, Contre la Vie - 21 De 0librius -
A dire vrai, je ne m'étais jamais confronté à la vie et à la pensée "lovecraftienne", mais plus à l'imaginaire qu'il avait créé et dont nombre d'autres auteurs avaient su "profiter" à travers le mythe de Cthulhu. Le racisme sous-jacent dans ses nouvelles n'est pas non plus quelque chose qui m'a sauté aux yeux lors de mes premières lectures. J'ai préféré me pencher sur le background (développement du mythe, description de l'indescriptible, création d'une ambiance propice etc.) plutôt que sur le cas de l'auteur.
Suite à cet article, je pense que mes lectures ne seront plus tout à fait les mêmes : ce que, ma foi, j'apprécie.
J'avais cependant commencé son essai "Epouvante et Surnaturel en Littérature" en remarquant l'orgueil dont Lovecraft faisait preuve. Plutôt provocateur, mais pas dénué d'intérêt bien au contraire.
Source : AMIN MAALOUF - Samarcande - 22 De zineb saed -
J'ai éprouvé beaucoup de plaisir à le lire (à le dévorer). Je voulais juste savoir pour la matière historique (Nezame Elmolk Djamel Edine ...), les faits sont-ils rééls ?
Source : ABE KOBO - La Femme des Sables - 23 De etienne -
Je crois que le film (que m'avait passé très gentiment Christian) "Contes de la Lune après la pluie" te plairait pas mal, plutôt même
Source : PIERRE LOTI - Le Roman d'un Spahi - 24 De Benhaïmouda -
Bonjour,
J'avais jusqu'à peu un préjugé défavorable à l'endroit de Loti, prévention fondée sur les avis souvent négatifs de la critique ; je viens de terminer "Le roman d'un spahi" et je dois avouer y avoir trouvé assez peu de racisme, et, à supposer même qu'il y en eût, peut-on reprocher à un auteur de n'avoir pas su transcender les opinions de son temps? Lui faire ce type de reproche serait anachronique. D'ailleurs, ses personnages blancs ne sont pas non plus des modèles héroïques. L'intérêt est ailleurs : il consiste peut-être à nous permettre de nous représenter un passé disparu sur lequel nous n'avons pas d'images. Qu'il faille lire Loti avec vigilance est une chose, mais je partage votre point de vue sur le fait que ses romans (pas tous) aient finalement assez bien vieilli. De la même façon que parmi les plus grands acheteurs de tableaux orientalistes on compte nombre d'Arabes, il n'est pas surprenant qu'un Africain (et je ne crois pas être le seul) affirme aimer Loti qui nous restitue (fidèlement ou pas) une époque morte. C'est en outre un admirable conteur si par conteur on entend l'art de celui qui est capable de construire un univers qui continue à vivre dans nos mémoires. Cordialement.
Source : ABE KOBO - La Femme des Sables - 25 De jajard -
le film est de tout beauté également avec un noir et blanc, un éclairage et des plans magnifiques. peut être quelques longueurs mais c'est pour mieux nous faire vivre la situation des personnages
Source : AMIN MAALOUF - Samarcande - 26 De Karim -
Merci pour cette analyse, je suis en seconde et j'apprends a analyser, grâce à ton texte j'essaie de développer mes idées sur les grand axes que tu mentionne. En tout cas un GRAND merci pour la finesse de ton raisonnement.
Source : MICHEL HOUELLEBECQ - H.P. Lovecraft, Contre le Monde, Contre la Vie - 27 De Benoit P. -
Bonne chronique, m'a donné également le goût de me taper l'essai, d'autant plus que je suis revenu à Lovecraft après une pause de dix ans. Pour monsieur H., je ne savais pas qu'il était si populaire (faut dire que je suis au Québec et qu'essentiellement, ici, tout succès d'un art aussi intello de que la littérature est quelque chose de terriblement relatif), mais j'ai à peu près tout lu, mais de loin préféré le premier roman (Extension du domaine...), de loin le plus pertinent (et - joie! - le plus court). Mais faut dire qu'il y a un petit côté Lovecraft aux particules, surtout dans l'épilogue, tout gentil tout beau.
Source : JONAS HASSEN KHEMIRI - Montecore, un Tigre Unique - 28 De etienne -
passionnant, pas lu, pas vu pas pris
mais dès que j'ai du temps, j'y jeterai un oeil à cet auteur et à ses livres
un suédois d'origine tunisienne, j'adore
Source : YASUSHI INOUE - Vent et Vagues - 29 De popetienne -
inconnu au bataillon totalement (le livre, pas l'auteur)
je viens de commencer le loup bleu et Inoue je crois que la médiocrité ou le juste bon il ne connaît pas
a chaque fois que je lis un livre de lui, j'en achète un autre immédiatement. Non pas pour le lire de suite, mais pour être certain que le moment venu, je n'ai pas à attendre
et le Fusil de Chasse, le Fusil de Chasse, incroyable écrit, tout ce que j'aime : la brieveté, l'art de la narration, un peu comme le JOueur D'échec de Zweig : incroyable comme le n°23 !
Source : JEAN ECHENOZ - Lac - 30 De Damien -
Encore un petit bijou. Je suis globalement d'accord avec toi sur ce qui fait la force d'Echenoz.
Par contre j'ai toujours du mal avec ce genre de phrase : "On se prend même à rêver de ce que ça donnerait si cet homme qui ne croit plus au roman se mettait à en écrire un, un vrai, un classique.".